Astronome américain
(1868 à 1938) qui se consacrait surtout aux études du
Soleil.
Toutefois, au contraire de beaucoup de ses collègues, il n’était pas
seulement un scientifique doué, il avait aussi un grand talent de
persuasion.
Grâce à ses engagements auprès des industriels, des installations
importantes pour le progrès de l’astronomie ont pu être financées :
ainsi, en 1891, le California Institute of Technologie a pu être créé,
se servant des fonds que Andrew Carnegie a mis à la disposition de
Hale.
C’était aussi grâce à lui que, en 1897, l’observatoire de Yerkes a été
inauguré, équipé d’une lunette astronomique à un objectif d’un diamètre
de 1,02 m et une longueur focale de 19 m, la plus grande qui existait,
et l’observatoire du mont Palomar, avec son télescope géant de 5,08 m
d’ouverture installé en 1948, n’aurait pas non plus pu être mis en
service sans l’intervention de Hale et les finances de la fondation
Rockefeller.
Mais le nom de l’Américain est surtout lié au spectrohéliographe,
l’appareil qui a rendu possible l’analyse de la
lumière solaire,
inventé parallèlement par Hale et, indépendamment, par le Français
Henri Deslandres, expert en
astrophysique à l’observatoire de Paris. En
1908, Hale était le premier à constater les relations entre les taches
solaires et les champs magnétiques à la surface du
Soleil. Plus tard,
lors de ses travaux sur la polarité des champs magnétiques entre 1919
et 1925, il a découvert que leur polarité se répète au rythme de 22
ans, période qui a été baptisée cycle de Hale.